Les feux de la Falla
Pour la 5e année consécutive, j’ai assisté et photographié la semaine dernière la Falla présentée à la Tohu. Inspirée la tradition espagnole de la province de Valence, cette fête a lieu à Montréal pour la huitième année.
Depuis le mois de mai, une équipe formée de bénévoles et de jeunes du quartier St-Michel (appelée les falleros) ont travaillé des milliers d’heures pour monter cette immense structure de bois et de papier mâché, représentant cette année le 100e anniversaire de l’arrondissement montréalais. Le souci du détail est impressionnant et aucun élément important de l’histoire n’a été oublié : l’agriculture, les premières habitations, l’église, l’arrivée de l’autoroute, la carrière de pierres Miron, devenue plus tard un site d’enfouissement, puis un parc, la diversité culturelle du quartier et le cirque.
Après 3 fins de semaines de festivités et de spectacles mélangeant la musique, la danse et le cirque, c’est la mise à feu. En moins de 20 minutes, toutes les heures de travail sont envolées en fumée. Pour les photographes, qui sont nombreux à l’événement, c’est le moment le plus intéressant : le feu étant imprévisible, les photographies de la soirée sont toujours surprenante. Un concours de photos, suivi d’une exposition, accompagne d’ailleurs cet événement.